Dans un contexte où la biodiversité s’effondre et les effets du dérèglement climatique se font de plus en plus sentir, il est urgent d’agir à son échelle. Que ce soit pour être résilient·es au niveau alimentaire, pour son bien-être ou pour voir fleurir un écosystème forestier sur son terrain, le jardin forêt est de plus en plus prisé.
Mais c’est quoi exactement un jardin forêt ? Comment le créer ? Combien d’ares de forêt jardin faut-il pour être autonome ? On vous livre tous nos conseils pour réussir à planter un écosystème productif, durable et autonome directement chez vous !
Qu’est-ce qu’un jardin forêt ?
Le jardin forêt, aussi appelée forêt comestible ou forêt nourricière, est un écosystème forestier où se mélangent arbres, plantes grimpantes, légumes annuels ou bisannuels, champignons, plantes aromatiques et médicinales, bois de chauffage.
L’objectif est d’imiter le développement forestier naturel en y incorporant des essences végétales utiles à l’être humain.
La forêt nourricière s’appuie sur les principes de la permaculture fondée par Bill Mollison et David Holmgren à savoir l’imitation de la nature. Le système planté par l’être humain doit respecter les mêmes caractéristiques en matière de diversité et de résilience que les écosystèmes naturels.
L’enjeu particulier de la forêt jardin est de nourrir ceux qui l’ont plantée afin de tendre vers l’autosuffisance alimentaire. Pour recréer un réel écosystème de forêt naturelle, le jardin forêt se compose de 7 strates différentes.
Les 7 strates d’un jardin forêt
Pour créer une forêt comestible dense, productive et autonome, il faut la concevoir sur 7 strates différentes :
- la canopée ;
- la strate arborée basse ;
- la strate arbustive ;
- la couche herbacée ;
- la couche des couvre-sol ;
- la rhizosphère ;
- la strate verticale.
1. La strate canopée (grands arbres)
En partant du plus haut, la 1ère strate est composée de la canopée. Ce sont les grands arbres qui sont plus hauts que 15 mètres, comme les acacias, les chênes, etc.
Cette strate amène de l’ombre et protège celles du dessous. Son feuillage est directement en contact avec le soleil, et un riche écosystème propre à cette strate se niche à l’intérieur.
2. La strate arborée basse (petits arbres)
Cette couche se trouve juste en dessous de la canopée et se compose d’arbres et arbustes de taille moyenne. Vous pouvez y mettre des arbres fruitiers comme des pommiers, des pêchers, figuiers, ou encore des espèces pionnières comme le bouleau.
3. La strate arbustive (arbustes fruitiers et petits fruits)
Quand on descend encore un peu, on se retrouve dans la partie qui abrite les buissons fruitiers ou les arbrisseaux. Souvent cassis, groseilles, framboisiers, casseilles et d’autres petits fruits composent cette strate de l’écosystème.
4. La couche herbacée (légumes et plantes vivaces)
Cette couche rassemble les légumes, les herbes vivaces et les plantes de sous-bois. On peut y planter des aromatiques rampants, des salades sauvages ou encore de la rhubarbe, de la livèche.
5. La couche des couvre-sol (plantes comestibles rampantes)
Ici se trouvent tous les végétaux qui vont protéger le sol de la chaleur et de la sécheresse. Par exemple, vous pouvez y planter des plantes comestibles qui poussent horizontalement comme la menthe, les fraisiers, ou bien des bandes florales, de l’ail des ours. Cette couche de sous-canopée recueille aussi les différents champignons.
6. La rhizosphère (légumes-racines et tubercules)
Cette partie comprend les plantes cultivées pour leurs racines, leur tubercule ou leur bulbe comestible comme le gingembre, le rutabaga, le raifort ou encore le topinambour.
7. La strate verticale (plantes grimpantes)
La dernière strate se compose de plantes grimpantes comme le kiwi, la vigne, le passiflore comestible. Ces végétaux lient les différentes strates entre elles.
Quelle est l’origine de la forêt jardin ?
La compréhension de cet écosystème à différentes strates s’appuie sur l’observation de celui des forêts tropicales. Les paysans qui cultivent de manière traditionnelle le font depuis longtemps dans les zones boisées en s’adaptant à ce qui les entoure.
On a même retrouvé d’anciennes traces de jardin forêt datant de plus de 8000 ans dans l’Amazonie. On a constaté que certaines parties de la forêt n’étaient pas vierges mais bien cultivées par les peuples autochtones pour en faire des forêts nourricières.
L’objectif était de rendre la forêt encore plus productive et d’y introduire plus d’essences pour l’alimentation ou avec des propriétés médicinales. Ces cultures ont changé des zones forestières entières, à tel point qu’aujourd’hui certaines espèces domestiquées se trouvent maintenant dans de larges espaces comme la noix du Brésil ou le cacaotier.
Malheureusement, ce savoir-faire ancien fut perdu à cause du génocide qui dure depuis la colonisation.
5 raisons de créer une forêt nourricière
Les raisons de vouloir planter une forêt nourricière, ou de transformer son jardin en forêt sont nombreuses. On vous en présente quelques-unes qui vont vous donner envie de mettre les mains dans la terre.
Être résilient sur le plan alimentaire
La raison première qui donne envie de planter une forêt sur son terrain c’est l’autonomie alimentaire que cela procure au bout de quelques années.
Sur une même parcelle de jardin forêt vous pourrez récolter :
- des fruits : pommes, poires, prunes, cerises,… ;
- des noix, des graines ;
- des légumes, des tubercules, des champignons
- des plantes médicinales, des fleurs comestibles, des aromatiques ;
- du miel, si vous installez des ruches.
Certaines personnes vont même jusqu’à dire que le système de jardin forêt est un modèle d’avenir à suivre dans l’agriculture. Les rendements sont plus élevés en comparaison aux parcelles où les légumes et les arbres sont séparés.
Christian Dupraz, chercheur à l’INRA précise que “la productivité globale d’une parcelle de 2 hectares en agroforesterie est supérieure d’au moins 30 % à celle d’un hectare de forêt additionnée à celle d’un hectare de culture”.
Être autonome en bois
En plus de produire vos fruits et légumes, faire pousser un jardin forêt vous permet d’être autonome en bois. Que ce soit du bois pour le chauffage, pour la construction ou le loisir, une fois votre forêt jardin autonome, vous pourrez récolter tout cela directement sur votre terrain.
Nourrir ses animaux
En plus de nourrir les êtres humains, la forêt comestible peut nourrir les animaux présents sur votre terrain. Pour cela rien de plus simple, il suffit de planter des plantes fourragères.
Voici quelques plantes fourragères à planter pour nourrir vos herbivores :
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- graminées : fétuques, ray grass, dactyle ;
- légumineuses : luzerne, lotier, sainfoin, trèfles ;
- plantes médicinales : pissenlit, achillée, ortie.
Cela constitue la base de l’alimentation d’animaux tels que les chèvres, les vaches, les chevaux, mais vous pouvez aussi mettre en terre quelques plantes délicieuses à manger et bonnes pour leur santé :
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- plantes fourragères-racines : betterave, carotte, navet, topinambour ;
- plantes fourragères-fruits : citrouille, potiron ;
- graines : céréales, lin.
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Lutter contre le dérèglement climatique
Planter une forêt comestible dans son jardin est un acte de lutte contre le dérèglement climatique. Les avantages des arbres ne sont plus négligeables. En plus d’avoir des fruits et légumes sans produits chimiques, votre jardin forêt a de nombreux avantages.
Le jardin forêt permet de :
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- stocker le CO2 et l’enfouir dans le sol grâce au système racinaire ;
- contribuer à la diminution des gaz à effet de serre ;
- d’améliorer la structure du sol et donc de limiter l’érosion ou le lessivage des sols ;
- créer un système durable et autonome qui s’inscrit dans une quête de développement de la biodiversité grâce aux nombreuses essences et variétés de plantes, de fleurs et d’arbres ;
- d’avoir un écosystème autonome qui est totalement indépendant en eau, en énergies fossiles et en interventions humaines au bout de quelques années.
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Augmenter son bien-être
Qui n’a jamais ressenti le bien-être l’envahir lors d’une promenade en forêt ? Imaginez pouvoir vous promener au bout de votre terrain, parmi la multitude de plantes, de fleurs et d’arbres.
C’est une expérience ressourçante de regarder les abeilles butiner, les insectes voleter et d’écouter les feuillages bruisser. Et grâce au jardin forêt, cette connexion à la nature est entièrement possible, à quelques pas de son habitation.
Ce qu’il faut savoir avant de planter son jardin forêt
Voici quelques conseils avant de mettre les mains dans la terre.
Quelle est la taille du terrain idéal ?
Combien d’ares de forêt jardin faut-il pour atteindre l’autonomie alimentaire ?
Bien évidemment, la taille idéale du terrain dépend de plusieurs facteurs :
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- est-ce que vous souhaitez être autonome seulement en fruits et légumes ?
- voulez-vous aussi avoir du bois de chauffage ?
- est-ce important à vos yeux de faire pousser votre propre pharmacie végétale ?
- quel est votre mode alimentaire et votre gaspillage énergétique ?
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On estime qu’il faut environ 1000m2 par personne pour commencer à vivre de manière autonome. Ce chiffre peut varier du simple au triple en fonction des régions, des sols et des besoins.
Qu’importe la taille de votre terrain, vous pouvez faire pousser une forêt jardin sur n’importe quelle parcelle à partir du moment où vous respectez les différentes strates pour créer un réel écosystème forestier.
Même sur 100m2 de jardin c’est possible en adaptant le nombre de couches, par exemple. Vous n’aurez pas de canopée d’une hauteur de 15 mètres, mais les 4 ou 5 premières strates suffiront.
S’il vous manque des fruits, des légumes, des œufs, pourquoi ne pas penser aux interdépendances écologiques et au troc avec les voisin·es ? L’enjeu d’être autonome n’est pas d’être en autarcie mais bien de vivre en résilience face au système actuel.
Faut-il une autorisation pour faire un jardin forêt ?
Si vous vivez en milieu urbain, il convient de se renseigner sur les réglementations en vigueur dans votre secteur. Pour éviter tout litige futur avec vos voisin·es, consultez le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune.
Vous pouvez trouver le PLU en appelant la mairie et en choisissant une heure de rendez-vous avec le service d’urbanisme pour le consulter directement. Sinon, vous pouvez le consulter de manière dématérialisée en allant directement sur le site de la mairie de votre commune.
Combien de temps ça prend pour pousser ?
Est-ce long de faire pousser une forêt jardin ? Cela dépend des essences choisies, des aléas climatiques de votre région, de votre sol et de nombreux autres facteurs.
Néanmoins, grâce à la méthode Miyawaki mise au point par le botaniste japonais Akira Miyawaki, il est possible de créer une micro-forêt autonome en 3 ans.
Plus besoin d’intervenir, d’arroser ou de désherber après ce laps de temps, et tout cela grâce à ses observations des écosystèmes forestiers naturels. Sa méthode privilégie une plantation dense et aléatoire : entre 3 et 5 plantes par m2 en fonction des climats.
C’est d’ailleurs cette technique que vous apprendrez dans notre formation FONA.
Quelles essences choisir ?
Quels arbres, légumes, fleurs, cultiver pour avoir une forêt comestible la plus riche et durable possible ?
Tout dépend de plusieurs facteurs et observations réalisées en amont :
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- la région, le climat, l’orientation : quelle est la pluviométrie de votre ville ? Y a-t-il souvent des canicules l’été ?
- votre sol : est-il profond ? Rustique ? Quel est son pH ?
- quelles sont les essences qui poussent dans un rayon de 20km autour ?
- choisissez des végétaux qui vont vous permettre d’échelonner vos récoltes toute l’année, du printemps à l’hiver et qui s’adaptent aux différents ensoleillements de votre parcelle.
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Rien ne sert de choisir scrupuleusement les meilleures associations de plantes s’il n’y a pas de biodiversité sur votre terrain.
Créez un petit paradis pour les nombreux auxiliaires de votre terrain :
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- oiseaux : passereaux, rapaces : leur fiente permet notamment de nourrir le sol ;
- mammifères : hérissons, chauve-souris ;
- reptiles et batraciens : lézards, crapauds, couleuvres ;
- insectes : abeilles, perce-oreilles, chrysopes.
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Pour leur donner envie de vivre chez vous, fabriquez des nichoirs, des abris (avec des pierres, de la paille, des hôtels à insectes) et donnez-leur des plantes pour se nourrir.
Ces partenaires sont indispensables pour l’alimentation de votre écosystème et sa protection contre certains parasites.
Faut-il absolument planter une haie autour de sa forêt ?
Quand on pense au jardin forêt, on oublie souvent la haie qui l’entoure. Pourtant elle fait partie intégrante de l’écosystème et est nécessaire pour son bon fonctionnement.
La haie forestière joue un rôle essentiel :
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- de pare-vent ;
- elle stabilise les sols ;
- elle limite les ruissellements ;
- c’est une réserve de vie pour la faune sauvage ;
- elle joue le rôle de barrière naturelle protectrice avec des essences à épines, denses, qui poussent rapidement. Elle peut aussi fournir de petits fruits.
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Son rôle est vital, elle protège l’écosystème des intrants chimiques extérieurs, du vent, et attire les oiseaux.
Quelques conseils en plus pour un aménagement fonctionnel
Voici quelques astuces diverses et variées :
La partie la plus riche de la forêt jardin se situe à la bordure entre la clairière et l’intérieur de la forêt. Le sol est humide à cet endroit et la lumière y pénètre plus facilement, tout comme l’eau. C’est l’endroit idéal pour les végétaux fructifères, d’où l’importance de multiplier les bordures.
Vous pouvez concevoir un jardin forêt de forme ronde, ou mandala. Cette forme est privilégiée dans la permaculture car elle représente la symbolique de l’univers.
Rien ne sert de viser trop grand. Il est préférable de commencer sur une petite surface, en plantant d’abord les arbres de la canopée, qui mettront plus de temps à s’établir, et de penser ensuite aux arbustes, petits arbustes fruitiers et légumes puis les plantes grimpantes. C’est plus facile d’étendre une plantation saine et vigoureuse en divisant son projet en plusieurs étapes que de s’occuper de toute la surface dès le départ.
Les grandes étapes de création de son jardin forêt
Ça y est vous êtes prêt·es à vous lancer ?
Alors voici les 5 étapes pour réussir la plantation de son jardin forêt.
N’oubliez pas de prendre en compte la saisonnalité de chaque espèce pour réussir à espacer vos récoltes.
Il en va de même pour la taille et la forme de chaque essence, et la période de feuillage et de fructification ; essayez d’y penser en amont pour éviter que l’ensemble pousse mal à cause de gênes ou de manque de soleil.
1. Observer et analyser son terrain
Pour s’inscrire au plus proche de la démarche de permaculture qui cherche à imiter la nature, analysez soigneusement votre terrain.
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- Quelle est sa superficie ?
- Quelle est la nature du sol ?
- Quelle est son exposition ? Où se situent les zones d’ombre ?
- Quel est son relief ? En pente, plat, creux ?
- Quelle est la pluviométrie annuelle ? Comment s’écoule l’eau ? Est-ce qu’il y a de fortes canicules en été ?
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2.Faire attention aux associations de plantes
Avant même de planter ou d’imaginer le design de sa forêt comestible, il faut bien choisir les essences qui vont peupler son terrain et les différentes associations entre tout ce beau monde.
Certaines plantes vont fixer l’azote, d’autres vont attirer les pollinisateurs, tandis que d’autres repoussent les insectes ravageurs.
L’enjeu est de connaître ces différentes propriétés et associations afin de copier l’écosystème végétal naturel où les cohabitations et l’entraide se font seules.
3.Dessiner son jardin forêt
Avant de planter, dessinez ! Cela permet d’avoir une approche en 3D des différents étages de votre forêt jardin. En fonction des essences choisies, de la taille de votre terrain, le design est un bon moyen de conceptualiser tout ça et de répondre précisément à vos envies, vos besoins et à ceux de votre jardin.
C’est lors de cette étape que vous allez définir le nombre de strates à mettre en place. Commencez petit afin d’observer minutieusement ce qui fonctionne, ou non.
4. Préparer le terrain
Un des principes fondamentaux de la permaculture c’est d’avoir un sol riche, fertile, mais surtout, vivant ! Dans la plupart des cas, il est nécessaire d’amender sa terre avant de planter.
Pour préparer son terrain et permettre le bon enracinement des jeunes plants, voici 2 actions indispensables :
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- Mettre du paillage, aussi appelé mulch : feuilles mortes, tontes d’herbe, engrais verts ;
- Ne pas retourner la terre pour ne pas perturber la vie des micro-organismes et l’écosystème du sol.
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5.Planter
Voici venue l’étape tant attendue ! Il est l’heure de planter ! Mais attention, ne vous précipitez pas.
Commencez par planter les grands arbres, en laissant de l’espace pour laisser passer la lumière par la suite, puis mettez en terre les autres strates de votre forêt nourricière. C’est le principe de succession inversée.
Voici l’ordre idéal pour planter :
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- les arbres ;
- les arbrisseaux ;
- les plantes grimpantes ;
- les arbustes ;
- les herbacées ;
- les tubercules ;
- les couvres-sol.
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La méthode Miyawaki est intéressante pour introduire une micro-forêt dans son jardin car l’ensemble reste dense et cela vous permet d’avoir une petite forêt autonome rapidement, et de créer un véritable îlot de biodiversité.
Essayez de privilégier les jeunes plants qui sauront s’adapter plus facilement à votre terrain, et coûteront moins chers.
Une formation pour faire pousser une micro-forêt sur son terrain
Comment analyser son terrain ou son jardin pour savoir quelles essences planter ?
Quelle est la disposition idéale pour planter lorsqu’on suit la méthode Miyawaki ?
Vous avez besoin d’aide et d’accompagnement pour vous lancer dans cette aventure ?
Notre programme FONA vous initie à la méthode Miyawaki pour avoir une forêt autonome en 3 ans, même sur une parcelle de 100m2.
Vous en apprendrez plus sur :
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- les recherches du botaniste Akira Miyawaki ;
- comment concevoir votre petite forêt ;
- comment préparer votre terrain ;
- l’approvisionnement et la plantation ;
- le suivi et l’entretien à faire.
Cela va dépendre des réglementations en vigueur localement et du contexte spécifique de votre région. Il faudrait vous rapprocher des autorités locales pour vous en informer.
bonjour
peut on vous demander de debrousailler votre terrain sur l integralite de votre foret comestble pour des raisons de risque d incendie
car nous somme avec 10300m2 de plantes et arbres avec des alcoves faite de ronce qui porte nos melon et autre cucurbitace
nous ne somme pas proche d une foret et a la campagne
merci
Mais les 2 démarches sont parfaitement conciliables par ailleurs. Le jardin foret ne cherche pas quant à lui à recréer un système natif, résilient et sans entretien.
On peut parfaitement créer une microforêt ET l’agrémenter de plants nourriciers également….gare simplement aux concurrences déloyales ou fatales des espèces andogènes.
Bonjour Sylvain,
Un grand merci pour ces précieux conseils. Cela donne très envie de se lancer. J’ai juste une question. Combien de temps avez vous mis pour créer votre microfôret ? Et quel espèce de champignons comestible avez-vous cultivé ? Je vous remercie beaucoup pour votre travail et vous souhaite bon courage. Bien à vous. Sam
Pourquoi ne pas admettre que la démarche Miyawaki est différente de l’installation d’un jardin forêt ? On peut se nourrir sur un jardin-forêt en climat tempéré comme l’a amplement montré Martin Crawford mais Martin dit bien que ce serait impossible avec les espèces natives.
Bonjour Sylvain , Nous utilisons le logiciel en ligne CANVA ( sa version gratuite est largement assez puissante et complète pour s’amuser !)
Vous pouvez mettre en fond la Carte Google MAP et tracer votre forêt ainsi !
Bonjour,
Connaîtriez vous un petit logiciel facile d’utilisation pour désigner un jardin forêt en utilisant la vue du dessus et de côté pour faciliter la réflexion ?
Merci d’avance
Bonjour,
Merci pour cet article et les étapes de réflexion sur la foret jardin.
Je souhaite implanter des champignons comestibles aux pieds des arbres, dans un paillis de chanvre. Mais je pense qu’il vaut mieux que j’attende que ma strate herbacée se soit développée (3 ans?) pour conserver un peu plus d’humidité au sol, selon l’ordre de plantation que vous citez.
Bien à vous